Trois brèves
- Nouveau numéro de la Quarterly Conversation de Scott Esposito, qui intéressera particulièrement les amateurs de Roberto Bolaño : on y trouve un article sur la géométrie de ses fictions par Javier Moreno – l’homme qui a créé le fameux triangle enfermant l’œuvre bolanesque-, un autre sur les raisons du succès grandissant de l’auteur outre-atlantique, ainsi que des entretiens avec ses deux traducteurs, Chris Andrews et Natasha Wimmer (si quelqu’un a l’email de Robert Amutio, faut me faire signe…). En plus, la Conversation propose des critiques des nouveaux livres de DeLillo (bientôt ici aussi), Alarcon et Markson.
- Je ne sais pas si c’est une question de saison, mais voilà qu’une série de bloggers se mettent à parler (très bien) de « Against the day » en français. Pedro tout d’abord, et puis un nouveau venu, L’ombre, avec les deux premiers articles d’une série qui s’annonce remarquable. Enfin, Claro, sur son nouveau blog, évoque de manière passionnante quelques difficultés liées à la traduction du monstre pynchonien.
- On finira avec Fausto qui est dans un creux actuellement : rythme de lecture ralenti, difficultés d’écriture, activités dans le monde du dehors. Please bear with me, ça redémarrera comme avant bientôt, j’espère. En plus de « Falling Man » on reparlera de Barth, de Matthew Sharpe et puis, à la rentrée, de Vollmann – dont j’ai reçu récemment les épreuves de l'étude sur Copernic, « Décentrer la terre », à paraître fin août chez Tristram.
2 commentaires:
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On a tous nos petits creux à un moment ou l'autre : indigestion de mots (ça arrive), vies parallèles soudain plus trépidantes, problèmes techniques... Allez courage! Quant à l'écriture, personnellement quand ça coince sur un papier c'est qu'inconsciemment je cherche trop à faire "academic" ou "officiel", alors je laisse juste couler ma pensée au fil de la tape sur le clavicorde électronique, et en général à partir de ma pensée "en ricochets" je finis par trouver ce que je veux et le papier se fait de lui-même. Ecrire avec la tête, c'est essentiel, mais de temps en temps ça ne fait pas de mal d'écrire un peu juste au rythme des battements du coeur - surtout quand la musique cardiaque a été accélérée par un trés beau texte.
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Passez un bel ete, cher "Alchimiste", nous vous attendons avec impatience a la rentree.
Et si, malgre le soleil, vous avez encore le spleen, n'oubliez pas qu'on est la!