Ode à Julián
Je n’ai rien à vous vendre ce soir, mais laissez-moi vous dire :
Fils de Rabelais, le mot des mots, de Cervantes, le livre des livres, Sterne, la page des pages, disciple du forain Joyce, du bon vieux Flann et de cette vieille baderne de Gustave, éditeur de l’homme aux chaussettes grises et sandales de cuir, le roi de la lande, pourfendeur de vaches de pierre, l’impayable Arno Schmidt, lecteur passionné de Gaddis, Guimarâes Rosa, Nabokov et Coover, citoyen du babble de Babel, homme au langage aussi « ancho que Sancho », mesdames et messieurs, chapelier un jour, guide à Dublin l’autre, à Londres le soir, Paris le matin, clavier au poing ou crayon au bout des doigts, mesdemoiselles, jeunes hommes : Julián Ríos ! Julián Ríos ! Oui, Julián Ríos !
3 commentaires:
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Amen!
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Ah ! Julian Rios !
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Ah ! Larva !
(dites, vous ne lui trouvez pas de faux airs à Sean Connery, sur la photo ? OK, je sors...)