NBA 2007: les finalistes
- Mischa Berlinski, "Fieldwork"
- Lydia Davis, "Varieties of Disturbance"
- Joshua Ferris, "Then We Came to the End"
- Denis Johnson, "Tree of Smoke"
- Jim Shepard, "Like You’d Understand, Anyway"
Jolie liste qui compte deux premiers romans et deux auteurs que nous aimons particulièrement - Lydia Davis et Denis Johnson. Je compte bien entendu aborder ses livres ici avant l'annonce du lauréat le 14 novembre. Tout dépendra, au-delà de ma bonne volonté, de ma capacité à me procurer ces cinq livres dans une ville comme Bruxelles, décidément bien provinciale en matière de littérature US un tant soit peu sérieuse. Et j'attends toujous "Tree of Smoke", pourtant commandé il y a un bon mois.
12 commentaires:
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yeah!
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tu me rappelles que j'ai du pain sur la planche...
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C'est vrai que c'est pas passionnant ces histoires de prix....
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Disons qu'un prix qui pourrait récompenser sur trois ans Vollmann, Powers et Johnson, c'est autre chose qu'un prix germano-pratin. Tout n'est heureusement pas aussi médiocre qu'un Renaudot ou un Booker.
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Mouais....mais deux années de bons crus rélèvent plutôt de la coincidence que de l'excellence - il suffit de prendre le palmarès sur 10 ans, de Lily Tuck à Julia Glass en passant par Ha-Jin, Alice Mc Dermott ou encore Andréa Barrett, on ne peut pas dire que le NBA soit à la pointe de la modernité. Surtout cette histoire de récompenses a un côté cour d'école assez fumeux - la littérature, celle que j'aime, et la compétition n'ont que peu de rapports. Et je me vois mal ouvrir le Joshua Ferris parce que trois journalistes américains l'ont collés dans la liste. A ce rythme là, deux Goncourt corrects consécutifs signifieraient qu'il faut se taper la lecture de la dernière liste? Cet intérêt pour la compèt mon cher Fausto me semble une faute de goût à laquelle vous ne nous aviez pourtant pas habitués...
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Ce n'est pas faux, mais vous omettez, sur ces mêmes dix années, Gaddis, McCarthy ou encore Rush. Non, franchement, le NBA n'est certes qu'un prix, mais c'est un prix au palmarès globalement de meilleur niveau que le Pulitzer par exemple. (Par ailleurs, le jury n'est pas composé de journalistes). C'est surtout que l'occasion fait le larron: l'important n'est pas tant de couvrir le prix que de m'encourager à lire d'ici à novembre deux livres que j'allais de toute façon lire et à découvrir d'autres auteurs. Par exemple, l'an dernier, je n'ai pas regretté avoir lu le très sympathique livre de Jess Walter. L'essentiel n'est pas la compèt, l'essentiel est de parler de littérature. En temps normal, mon choix se base aussi sur des critiques lues ici ou là et substituer l'opinion de journalistes pour celle d'un jury une fois l'an ne change pas grand chose à ce que je fais ici. Pourquoi je parle d'un livre devrait moins préoccuper le lecteur que ce que j'en dis, ne pensez-vous pas?
On prend rendez-vous à 13h pour le Nobel? Et faut me faire signe quand on aura deux bons Goncourt.
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Il est 13 heures.
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Doris Lessing...
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Doris Lessing.
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Plutôt que de maculer ses doigts d'encre fraîche, ne serait-il pas temps de passer aux choses sérieuses ?
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Denis Johnson : Jesus' Son (10/18)
Les meilleures nouvelles que j'aie jamais lues. Puis d'autres livres de lui, inférieurs, parfois nabokoviens, du beau style, cela dit, je dévore.
Pour Jesus' Son, Johnson était déjà finaliste du National Book Award en 1993.