L'homme qui inventa Borges

...est sans aucun doute le texte phare du tout nouveau numéro de la Quarterly Conversation de Scott Esposito. Marcelo Ballvé y évoque le méconnu Macedonio Fernández, dont le travail a eu une certaine importance pour Borges. Au-delà de ce papier et comme toujours, il y a du contenu de poids et d'intérêt. Je pense plus particulièrement au texte de Dan Green sur les avantages qu'aurait la republication des nouvelles de Donald Barthelme dans les volumes originaux plutôt que dans les trois collections actuelles. On y lira aussi des critiques de livres de Bolaño, Vonnegut, Lobo Antunes, parmi d'autres. Pour ma part, j'ai fourni à Scott -- qui aime bien les traducteurs -- un entretien avec Claro qui, je le souhaite, sera apprécié aussi par des francophones plus familliers avec son travail.

 

3 commentaires:

  1. Anonyme said,

    Charles Dantzig rappelle dans son dictionnaire que sans Marcel Schwob Borges n'aurait pas existé. Je suis bien avancé d'avoir dit cela, vu que je n'ai lu que Borges. Enfin, ça donne des pistes de lecture pour remonter le grand arbre des filiations littéraires...

    on 7:32 PM


  2. Anonyme said,

    Il devient vraiment urgent de bombarder Gallimard de lettres comminatoires afin que les traductions (désordonnées) des nouvelles de Barthelme publiées dans les années 70 soient ENFIN rééditées et disponibles.
    Barthelme semble devoir appartenir à la catégorie des causes perdues en France : c'est triste.

    on 10:49 PM


  3. Anonyme said,

    Bravo pour ce billet :vous ne faites pas dans la facilité.
    Borges n'a jamais caché l'influence de Fernandez. En revanche, s'il a parlé de Marcel Schwob, ça a dû se faire très vite, et je ne vois pas où.

    on 7:23 PM


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