None of your fucking business

Merci à Gonzalo Barr de nous signaler un excellent passage d'un entretien accordé par Don DeLillo au journal allemand Die Zeit.

ZEIT. What is your political orientation?

DD. I am independent. And I would rather not say anything more about it.

ZEIT. Why not?

DD. Well, in the Bronx where I grew up we'd have put it his way: Because it's none of your fucking business.

Voilà une réponse qui fait plaisir: la pertinence de l'écrivain moyen lorsqu'il s'agit de politique est égale à celle du citoyen moyen. J'ai autant d'intérêt pour les idées en ce domaine de Jauffret que de Thuram, et c'est un soupir de soulagement que j'émets lorsque je vois DeLillo refuser de saisir la perche tendue. Il est vrai qu'il est plus facile pour un journaliste de causer vie privée ou politique que littérature. Take note, Paul Auster!

 

2 commentaires:

  1. Sois pas méchant avec Polo. C'est pas évident d'être un auteur engagé de nos jours. Surtout si c'est de son oeuvre...

    on 6:44 PM


  2. Anonyme said,

    Quelle horreur ce violent flash-back! C'était l'expression favorite de mon ancien boss quand je cherchais à savoir pourquoi. Yeurk!

    on 8:47 PM


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